SURNOm: Nico
Âge: 19 ans
Caractéristiques:
- Cheveux châtains/blonds.
- Yeux: marrons / verts.
Autre: Nico a redoublé sa terminale, il est connu pour sécher ou pour fumer dehors sur les bancs du lycée. Il est toujours tout seul, pourtant bien des gens lui parlent, il traîne souvent avec des filles mais c'est toujours sans lendemain. Il est qualifié de "Solitaire" d'après son entourage.
“Je voulais passer inaperçu, je pensais pouvoir refaire ma vie. J’ai cru que je m’en sortirais sans l’aide de personne, mais ça n’a pas été facile.” --NICO
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Nico, surement comme Nicolas. Personne ne sait vraiment son prénom. Elise disait, qu’il était important dans la vie de chacun, sans savoir exactement pourquoi. Que lorsque qu’on le rencontrait, qu’on s’attachait à lui, on ne pouvait plus s’en défaire. Qu’il le fallait, tout le temps, toujours plus présent, pour toujours le consommer en surplus, comme de la Nicotine. Alors voilà, c’est devenu, Nico. Plus courant, plus court, plus adapté.
"Oui, je suis devenu un cliché. Je suis devenu pâle, rigide, gris, noir, blanc et froid. Mes yeux s'assombrissent et mon teint se grise. Mes paroles deviennent monstrueuses, cassantes et brisantes. Je ne ressens rien. Je me fout de tout, du regard des gens, de leur apparence, et je me moque du dernier jean qui est au dernier cri en ce moment. J'ose rire, lorsque des gens se dispu.tent. Leur intense jugement ne me fait rien. Je me dis qu'il vaut mieux rire que pleurer. C'est sans doute pour cela, que désormais je ris de tout et que je ne pleure de rien. Mais même avec ce taux de mentalité absurde, cela reste épuisant et écroulant. Cela est fatiguant d'avoir le sourire aux lèvres, d'avoir un sourcil levé au dessus de l'autre pour se sentir au même rang que les "autres". Mais la question qui trotte dans ma tête, reste toujours la même. Qui suis-je? Comment ai-je fais pour en arriver là? C'est vrai, après tout. Il y a dix ans, si quelqu'un m'avait dit que j'allais devenir la pire médiocrité humaine qui puisse exister, je ne l'aurais sûrement pas cru. Je n'aurais pas pensé que j'aurais pu devenir l'un de ceux que je redoutais tant, l'un de ceux qui me dégoutais tant. Et pourtant, corps et âme, promis je ne l'ai pas fait exprès. Je me suis perdu, égaré dans un chemin sans fin. Un tunnel. J'ai emprunté des sentiers différents, croyant que cela m'aiderai. Je pensais bien. J'étais quelqu'un de bienveillant. Je riais, je dansais, je chantais, je parlais, je respirais et je vivais. Je regrette ce que j'ai perdu et aujourd'hui je marche vers un jour sans fin, un avenir anxieux et douloureux. On ne peut pas faire marche arrière. C'est trop tard. Tout est trop tard. Tout ce que je peux faire c'est avancer, tête levée, sourcil arqué et le sourire au coin des lèvres. Je n'ai qu'à poursuivre ma lancée, verra bien où me mène le ve.nt. Mais je crois que la réponse absolue à toutes mes questions est tout simplement que jamais je ne saurais qui je suis. Les gens, eux, auront tous une vision différente de la personne que j'ai été, de celle que j'aurais été ou celle que j'aurais pu être. Mais on ne se définit pas soi-même. On ne se caractérise pas soi-même. C'est tout comme on ne définit pas un mouvement soi-même. C'est les autres qui s'en chargent. C'est eux qui le font, des années après. Je suppose que dans dix ans, mes proches vous diront comment j'étais. C'est à ce moment là, celui-ci et un.i.quement celui-la que vous saurez qui je suis. A ma mort. " --NICO
"Vous savez pourquoi un jour il cesse de vous aimer? Pas parce qu'une autre est plus belle que vous, pas parce que vous vous êtes fanée au cours du temps. Tout simplement parce que vous n'avez pas bougé. Vous n'avez pas changé, vous êtes resté exactement la même que celle que vous étiez auparavant. Alors si vous vous demandez si on se lasse de vous, la réponse absolue, est forcément oui. On s'ennuie forcément de quelqu'un que l'on connait pas coeur comme on finit par s'ennuyer d'une chanson qu'on adorait passer en boucle. C'est comme ça, l'homme a besoin de renouveau, de nouvelles sensations, de nouvelles émotions. Il a besoin de redécouvrir les choses passées, les choses merveilleuses qui ont disparues ou qui sont devenues si habituelles et répétitives qu'elles n'ont plus d'importance. C'est tout. C'est aussi simple et vide que cela. Il n'y a pas grand chose à comprendre. Il faut juste évoluer, constamment parce que si on cesse, si on s'arrête, ne serait-ce qu'une fraction de seconde alors tout est fini. La roue tourne et c'est à quelqu'un d'autre de prendre le relais. Alors n'oubliez pas. N'ignoriez rien. Ne vous arrêtez pas de vous découvrir sous prétexte que vous avez trouvé la bonne personne. Ne cessez Jamais de vous arrêter de vivre. Peu importe si vous finissez mal, si vous finissez bourré sur un trottoir à 5h du matin, peu importe si vous finissez en larmes après 10 disputes d'affilées sans motif valable. Prenez des risques, vivez votre vie sans vous préoccupez du reste, sans vous préoccupez de quoi que ce soit. Mais surtout, ne vous arrêtez pas en cours de chemin. Ne vous retournez pas. Ne regardez que devant vous." --NICO