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Usagi
Frédéric Ross
Nom: Ross
Prénom: Frédéric
Age: 17 ans.
Histoire: Frédéric a été élevé dans un orphelinat, où il rencontra là-bas, la belle Mary Williams dont il tomba amoureux. Ses sentiments n'étant pas réciproques, ils restèrent meilleurs amis. Ce jeune homme est connu pour mettre le bazar, semer la zizanie et le trouble. Il est également un coureur de jupons et un collectionneur. Il est de nature joueuse, et essaie constamment de repousser ses limites. Alors, allez-vous être un simple trophée ou seriez-vous être à la hauteur pour lui tenir tête?
Paradoxalement, à la fois inévitable et impossible.
"Elle venait parfois le soir chez moi, sans prévenir, à pas d'heure. Elle me faisait des bisous, caressait mon visage, et me racontait sa journée. J'aimais sa façon d'être, son sourire qui remontait au coin de ses joues, ses yeux qui se plissaient, et ses longs cheveux qui tanguaient au vent. Elle était tout pour moi. Elle avait toujours été là, et je n'avais d'yeux que pour elle. Et qu'est ce qu'elle était belle. J'aimais la regarder danser sur des vieux vinyles, la voir enfiler un des mes vieux pulls et la sentir contre moi. Mais pour je ne sais quelle raison, elle finissait toujours par se fâcher, ou à partir parce qu'elle était blessée. Elle était comme la Mer. Un coup elle était calme, et l'heure d'après elle était déchaînée. Elle était éprise parfois d'une terrible douleur, qu'elle exprimait par des pleures ou des larmes. Et je ne savais que faire. Je n'arrivais pas à la calmer, l'apaiser et la soulager de toute cette souffrance. Je me sentais alors comme inutile, comme le plus pauvre des amis qui puisse exister. Je maudissais alors, cette terrible Terre, ces faibles humains qui se permettaient de la blesser. Je ne supportais pas de la voir ainsi mais pourtant j'étais comme figé, incapable de pouvoir faire quoi que ce soit face à tout ça. Et ne sachant que faire, je m'enfuyais comme le plus beau des connards, comme si tout ça ne m'atteignait pas, comme si finalement, je n'étais qu'un être au dessus des autres, insensible à n'importe quelle douleur." Fred.
"Je l'ai rencontré, un beau jour par hasard. On s'est parlé comme on parle à un voisin, comme on parle de tout et de rien, du beau temps et de la pluie. Finalement, il fallait bien admettre, qu'il y avait comme un attraction en nous, une connexion. Un je ne sais quoi, qui fait que nous nous sommes biens entendus. Il m'écoutait, je l'écoutais. Je le forçais à s'ouvrir à moi, parce que je voulais être spécial pour lui. J'espérais aussi l'être à ses yeux. Il pensait être un monstre, mais moi je le comprenais. Je savais qui il était, ce qu'il ressentait, ce que ça faisait. Et j'avais oublié ça, il me l'a rappelé. J'avais laissé derrière moi, mes sombres souvenirs, mes bouteilles oubliées, mes journaux déchirés... Et tout d'un coup, tout ça est revenu me hanter. Tout est revenu dans ma vie comme une évidence, comme si, il fallait que je recommence. Il fait ressortir en moi ce qu'il y a de pire. Il fait ressortir en moi ce que j'ai toujours tenté de cacher ou dissimuler. Et qu'est ce que ça fait du bien, de se sentir libre, de se sentir vivant, de se sentir fort. De savoir qu'en un claquement de doigt vous pouvez tout obtenir, vous pouvez offrir des sourires, entendre des rires ou encore tordre des cœurs." Frédéric Ross.
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