Usagi
Sylwia Andrzeg
Nom: Andrzeg
Prénom: Sylwia
Âge: 18 ans et demi
Caractéristiques:
- Cheveux roses bouclés en carré plongeant.
- Yeux: marrons, surligné d'un trait d'eye-liner noir.
- Ne porte jamais de robes ou de jupes.
- Porte un cache oeil.
Autre: Sylwia est la fille d'une gérante d'un orphelinat, qui accueillera beaucoup d'enfants dont Mary Williams et Frédéric Ross. (Personnages disponibles)
"Parfois ils me regardent. Ils me parlent. Alors je leur réponds. Au début, je pensais qu'ils s'adressaient à quelqu'un d'autre que moi. J'allais chercher maman, pensant que c'était un de ses amis, mais elle ne voyait jamais de qui je parlais. C'est à ce moment là que je me suis rendue compte, que j'étais seule avec eux, ces gens là, ces personnes décédés. J'ai eu peur d'être devenue folle, que l'on m'enferme, que personne ne me comprenne. Je me pinçais très fort pour essayer de me réveiller, mais il fallait se rendre à l'évidence: ce n'était pas un cauchemar. Heureusement, babunia* m'a rassurée en me disant que c'était un sens qu'elle avait elle aussi, mais qu'il sautait souvent des générations. " --Sylwia
*(mamie en polonais)
Depuis petite, Sylwia voit des âmes. Elle a hérité du don de sa grand-mère. Plus particulièrement lorsqu'elle se trouvait à l'orphelinat. En fait, cela n'a rien d'anormal étant donné que l'orphelinat a appartenu à des dizaines de générations avant qu'il ne soit géré par sa mère. Beaucoup de gens sont passé par là, beaucoup de gens y ont vécu, et il est évident que d'autre y sont morts.
L'élément déclencheur fut un accident. Son œil rouge lui permet de voir constamment les esprits autour d'elle. C'est pour cela qu'elle le cache, et aussi pour ne pas avoir a subir les remarques désobligeantes des gens autour d'elle
"L'effet de la douleur s'est dissipé, aujourd'hui, je ne ressens plus rien. Mais je sens encore le regard des autres, le jugement incessant des gens. Ils se demandent qu'est-ce qui m'est arrivé, pourquoi ma paupière est teintée de violet et pourquoi mon iris est devenue rouge. Je ne sais pas, c'est arrivé ce jour là, le fameux soir où j'ai été renversé, fauché, presque écrasé. Avec le temps, j'imaginais que tout allait revenir normal, que ça disparaîtrait, que ça s'en irait comme si ce n'était jamais arrivé, mais ce ne fut jamais le cas. Je ne veux plus que l'on me pose des questions, que l'on me demande des choses dont je n'ai pas envie de parler, je ne veux plus que l'on me dévisage ou que l'on me regarde comme si j'avais commis un meurtre. Alors, je n'ai pas eu d'autres solutions que de cacher ce qu'il y avait à cacher. " --SYLWIA